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CLÉOPÂTRE, de Joseph L. Mankiewicz – 4h11 (1963)
Avec Elizabeth Taylor, Richard Burton, Rex Harrison
– Diffusion sur Arte, dimanche 25 décembre à 21h00 –
Mon avis : 4 sur 5
Le pitch ?
Cléopâtre. Un nom mythique pour une souveraine légendaire. Voici le fabuleux portrait de la Reine du Nil, dont la beauté dévastatrice a fait trembler deux des plus grands seigneurs de l’Empire romain, Jules César et Marc-Antoine. Une relation sulfureuse, faite de pouvoir et de trahison, qui changea le cours de l’histoire à jamais.
Ce qui touche dans cette superproduction ?
Le tournage de ce film si mouvementé, avec le scandale des amours réelles entre les deux vedettes alors mariées chacun de leur côté, a marqué l’histoire du cinéma et défrayé la chronique et le « produit » final ne ressembla pas au projet de Joseph L. Mankiewicz -ayant pris la place de Rouben Mamoulian qui avait débuté le tournage- qui espérait que le film sortirait en deux parties : l’une devait être consacrée à César & Cléopâtre, et l’autre à Antoine et Cléopâtre. Chacune de ces parties devait durer 3h00. C’est finalement la version présentée ce soir qui fut choisie et il paraît que les deux heures manquantes existeraient bel et bien, mais n’ont pas été retrouvées.
Cléopâtre coûta ainsi une fortune à la Fox à cause de l’état de santé très fragile de Elisabeth Taylor souvent absentes, ce qui fit perdre beaucoup de temps et d’argent. De plus, étant protégée par son contrat, elle ne pouvait pas être remplacée et surtout elle ne le souhaitait pas.

