De Funès porte tout le film sur ses épaules avec des séquences d’anthologie comme celle où, campant un industriel – un de plus dans sa filmographie – qui se retrouve confronté au grand-père de sa femme Edmée, il doit annoncer la vérité à l’hiberner dans un monologue passé à postérité et qui fait toujours mouche. Avec Claude Gensac, il forme un duo de choc de ces descendants qui sont confrontés à des situations surréalistes en diable et une série de quiproquos.
Une comédie familiale toujours bien tempérée dans laquelle le seconds rôles jouent une partition impeccable, que ce soit Paul Préboist, toujours aussi déjanté en domestique, que Michael Lonsdale, impeccable médecin attentif et sérieux de l’hiberner qui détonne dans ce climat de folie douce. Une comédie un peu en avance sur son époque où l’on ne parlait pas encore de dérèglement climatique à l’échelle mondiale…
