Jouant sur des séquences qui s’enchaînent à belle allure et où l’on suit la cavale de Martin et de Claire à travers l’Europe, sans que le vraisemblable ne soit toujours de la partie, Nicolas Pariser a l’idée toujours intéressante d’un final dans un cadre théâtral où des coulisses à la scène, on assiste à un chassé-croisé entre les différents protagonistes de cette histoire, marquée par la présence de flics aux allures de Dupont-Dupond. Un savoureux huit-clos.
Avec un ton non exempt d’une certaine naïveté, le réalisateur signe une comédie européenne parfois peu réaliste comme dans certaines BD – la blessure à la jambe par balles de Claire est ainsi vite oubliée – qui évoque, l’air de rien, la résurgence des nationalismes et l’antisémitisme. Une comédie sympathique dans laquelle Vincent Lacoste et Sandrine Kiberlain rivalisent d’imagination pour mener à bout cette enquête sur cet objet radioactif, et en définitive secondaire dans l’économie du film, qu’est l’Anthracite.
