Une belle histoire universelle

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ERNEST ET CÉLESTINE : LE VOYAGE EN CHARABIE, de Julien Chheng & Jean-Christophe Roger – 1h19
Avec les voix de Lambert Wilson, Pauline Brunner, Michel Lerousseau
– Sortie : mercredi 14 décembre 2022
Mon avis : 4 sur 5

Le pitch ?

Ernest et Célestine retournent au pays d’Ernest, la Charabie, pour faire réparer son précieux violon cassé. Ils découvrent alors que la musique est bannie dans tout le pays depuis plusieurs années. Pour nos deux héros, il est impensable de vivre sans musique ! Accompagnés de complices, dont un mystérieux justicier masqué, Ernest et Célestine vont tenter de réparer cette injustice afin de ramener la joie au pays des ours.

Ce qui touche dans ce film ?

Dix ans après la première version animée très réussie signée du trio Renner-Pattar-Aubier, la nouvelle équipe qui a pris en main les destinées de ce célèbre duo ne démérite pas en propulsant le sympathique ours dans son pays natal. Un retour aux sources pas simples pour ce joueur de violon car, en Charabie, une règle absurde veut qu’un fils suive la même carrière que son père… Comme son paternel est juge, son fiston n’avait que la solution de fuir son pays natal. Commentaires de Damien Brunner, l’un des deux producteurs :  » L’un des enjeux les plus complexes était de rester fidèle à l’aspect des illustrations crayonnées de
Gabrielle Vincent, avec des lignes de tracés ouvertes. Nous avons acquis un précieux savoir-faire pendant le développement
graphique du premier film. Il a permis de créer un rendu original et bien différent de ce que l’on voit habituellement
dans les films d’animation 2D. Chez Folivari comme dans l’équipe de Studio 352, les « vétérans » du premier film se sont appuyés sur leur expérience pour créer les rendus et la gestion artistique de l’animation et des décors du nouveau film. »

Animation subtilement dessinée à la main, scénario habile et rebondissements joyeux : cet épisode 2 ne manque ni de charme, ni de poésie. Partageant leur vie, l’ours et la souris restent des personnages anticonformistes. Ils persistent et signant dans cette aventure où le moindre musicien est emprisonné et les instruments confisqués dans un grand grenier.

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