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LES TROIS JOURS DU CONDOR, de Sydney Pollack – 1975 – 1h55

Avec Robert Redford, Faye Dunaway, Cliff Robertson

– Diffusion sur Arte, dimanche 4 à 20h55 –

Mon avis : 4 sur 5

Le pitch ?

Joseph Turner est un agent de la CIA chargé de réunir un maximum d’informations dans les livres d’espionnage afin d’en glaner des idées et de trouver les fuites quant aux pratiques de l’agence de renseignements. Sa vie va changer lorsqu’il retrouvera tous ses collègues assassinés pendant la pause-déjeuner. Turner, sous le pseudonyme de Condor va, dès lors, se lancer dans une course contre-la-montre dans le but de mettre au jour un réseau d’espions infiltré au cœur même de l’agence.

Et alors ?

Le tournage du film a été marqué par le climat du scandale du Watergate, survenu quelques mois auparavant et l’histoire montre clairement comme les États-Unis étaient en plein doute concernant leurs institutions et leurs représentants politiques. Les Trois Jours du condor est un film d’espionnage extrêmement efficace avec un suspense à la Hitchcock : le personnage central n’est pas un super héros mais un type normal qui est plongé dans une guerre qui le dépasse. Et Pollack montre bien comment une institution telle que la CIA n’est pas si claire que cela et prêt à bien des coups foireux pour continuer à tirer son épingle du jeu.