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POUR UNE FEMME, de Diane Kurys 1h50 (2013)

Avec Benoît Magimel, Mélanie Laurent, Nicolas Duvauchelle, Sylvie Testud

– Diffusion sur Arte, mercredi 30 décembre, à 20h55 –

Mon avis : 3 sur 5

Le pitch ?

A la mort de sa mère, Anne fait une découverte qui la bouleverse : une photo ancienne va semer le doute sur ses origines et lui faire découvrir l’existence d’un oncle mystérieux que ses parents ont accueilli après la guerre. En levant le voile sur un secret de famille, la jeune femme va comprendre que sa mère a connu un grand amour, aussi fulgurant qu’éphémère…

Et alors ?

On sait que, pour Diane Kurys, la famille est au cœur de son inspiration depuis son premier succès, Diabolo menthe en 1977. Si la mère a toujours été une figure centrale de ses scénarios, c’est le père qui est, cette fois, sous les projecteurs. Un père qui est fasciné par son épouse, donc… Avec cette histoire d’un couple qui est né en pleine guerre, elle décrit ainsi l’amour pas toujours simple entre ses parents et, une fois encore, elle sait faire vibrer la bonne corde quand elle s’intéresse à l’expression des sentiments.

Même si l’évocation du contexte historique et des années 50 n’est point très originale, on est content d’y replonger le temps d’un film pour retrouver les décors, les fringues, les tics de langage. Et ce côté vintage n’est pas sans grâce.