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MADELEINE COLLINS, de Antoine Barraud – 1h42

Avec Virginie Efira, Bruno Salomone, Quim Gutiérrez

-Diffusion sur Canal+Cinéma, vendredi 18 novembre à 23h10 –

Mon avis : 3 sur 5

Le pitch ?

Judith mène une double vie entre la Suisse et la France. D’un côté Abdel, avec qui elle élève une petite fille, de l’autre Melvil, avec qui elle a deux garçons plus âgés. Peu à peu, cet équilibre fragile fait de mensonges, de secrets et d’allers-retours se fissure dangereusement. Prise au piège, Judith choisit la fuite en avant, l’escalade vertigineuse.

Et alors ?

L’originalité du film, c’est de montrer une femme qui mène une double vie, rôle d’ordinaire confié sur grand écran aux hommes. De fait, la question des enfants pose des problèmes spécifiques pour la scénariste. Pour autant, Antoine Barraud a relevé le gant de belle manière dans ce drame aux accents hitchcockiens centré sur ce personnage féminin en apparence « classique ».

Pour camper cette jeune femme experte en l’art de dissimulation, il fallait une comédienne pouvant jouer sur bien des registres. Virginie Efira prouve, cette fois encore, la palette de son jeu, tant elle parvient à jouer sur tous les registres. Et à se jouer des apparences.