Sur bien des fronts…

En s’appuyant sur une infinité de sources documentaires, le réalisateur et Harkaitz Cano ont imaginé un scénario d’une rare densité, nourri aussi des expériences personnelles de Fermin Muguruza, âgé en 1988 de 25 ans.

Porté par une bande originale qui reflète de l’atmosphère violente et contestataire de l’époque (aussi bien avec les groupes basques – le réalisateur fit partie de Kortaku et Negu Gorriak – qu’à Marseille avec l’émergence du rap dans des séquences colorées et dont l’accent, quoique imparfait, est savoureux), ce film d’animation aux images d’une grande richesse témoigne avec finesse d’une époque de fin de rêves et de répression. Il rappelle notamment ce que fut la question basque dans une Espagne, loin d’être libérée des fantômes du Franquisme.

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