Cinéma actualité
DEALER, de Jeroen Perceval – 1h15
Avec Sverre Rous, Ben Segers, Hannah Macpherson
– Sortie : mercredi 9 novembre 2022 –
Mon avis : 3 sur 5
Le pitch ?
Johnny 14 ans, deale pour Luca, caïd intraitable. Il rêve d’une vie meilleure, loin de la drogue et des institutions pour mineurs. Il trouve espoir auprès d’un de ses clients, Antony, acteur de renommée internationale, qui est comme un père de substitution. Les deux tentent de donner une nouvelle direction à leur vie qui semble vouée à une impossible rédemption…
Et alors ?
Le titre du film « vend » bien son contenu d’un scénario dont l’originalité est de filmer le dealer adolescent qui tombe dans les filets de trafiquants utilisant leur âge pour déjouer les pièges de la police. « C’est l’histoire de jeunes qui cherchent une vie meilleure dans la rue et qui ont besoin de modèles. Tout comme Johnny, il y a beaucoup d’enfants qui sont encore naïfs et qui rêvent d’un monde différent. On ne naît pas escroc. On ne choisit pas le crime. Vous grandissez dedans, à cause de votre environnement » raconte Jeroen Perceval.
Si le père de Johnny est absent, sa mère, artiste peintre nerveusement touchée, n’a pas les épaules solides pour veiller sur lui et il trouve « naturellement » soutien et aide auprès d’un acteur déjanté (Ben Segers). Pour son premier film, Jeroen Perceval opte pour une description réaliste de la vie des ces trafiquant à vélo, qui doivent une allégeance complète à leur fournisseur au risque d’y laisser une oreille. Et dans ce monde de la dope, même si Antony fait illusion, la tendresse n’est pas de mise.

