Enfin, c’est Le Chant des vivants, le film de Cécile Allegra qui sera proposé lors de la soirée de clôture. Dans ce documentaire, qui sortira en salles le 18 janvier prochain, la réalisatrice s’intéresse au sort des migrants. Survivants de la longue route, Bailo, Egbal, Chérif et les autres arrivent dans le village de Conques, en Aveyron. Là, une association, Limbo, permet au groupe de se poser un temps. Tous ont enseveli la mémoire de leur exil. Grâce à un travail musical, ils vont tenter de faire ressurgir cette parole murée sous la forme d’une simple chanson.
On le voit, ce Festival multiplie les regards sur des productions engagées et interrogeant le monde qui nous entoure. À signaler encore, le 6 novembre à 17h30, la projection de Mon Pays imaginaire, de Patrició Guzmán qui présente ainsi son documentaire évoquant le réveil démocratique au Chili : « Octobre 2019, une révolution inattendue, une explosion sociale. Un million et demi de personnes ont manifesté dans les rues de Santiago pour plus de démocratie, une vie plus digne, une meilleure éducation, un meilleur système de santé et une nouvelle Constitution. Le Chili avait retrouvé sa mémoire. L’événement que j’attendais depuis mes luttes étudiantes de 1973 se concrétisait enfin. »

