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LE SERMENT DE PAMFIR, de Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk – 1h42
Avec Oleksandr Yatsentyuk, Stanislav Potyak, Solomiya Kyrylova
– Sortie : mercredi 2 novembre 2022 –
Mon avis : 4 sur 5
Le pitch ?
Dans une région rurale aux confins de l’Ukraine, Pamfir, véritable force de la nature, retrouve femme et enfant après de longs mois d’absence. Lorsque son fils se trouve mêlé à un incendie criminel, Pamfir se voit contraint de réparer le préjudice. Mais devant les sommes en jeu, il n’a d’autre choix que de renouer avec son passé trouble. Au risque de tout perdre.
3 raisons d’y aller ?
La découverte d’un autre monde. À travers l’odyssée de Pamfir, tout juste rentré de la Roumanie voisine où il a tenté de gagner sa vie, ce drame signé Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk, cinéaste et scénariste ukrainien qui réalise ici son premier long métrage, a des allures de tragédie grecque et nous plonge dans les zones forestières entre Ukraine et Roumanie, lieu de bien des magouilles et où un caïd se refuse par tous les moyens de perdre le monopole du marché.
Dans cette campagne gorgée de pluie et ces forêts profondes, on a le sentiment de revenir cinquante ans en arrière dans un décor de western européen comme dans un conte à la frontière du fantastique. Une région bien connue du cinéaste qui y avait déjà tourné son court-métrage, Intersection, en 2015, après avoir collecté de nombreux témoignages, hors champ, de jeunes hommes ayant basculé dans le trafic illégal leur permettant de « gagner » leur vie et de survivre.

