Un film noir plutôt banal

De fait, outre certaines invraisemblances -comme la séquence où Guillaume commence à déshabiller Xuan sur le bureau du commissariat – l’affrontement des deux frères tournent court et l’on se demande à l’heure d’une police technique des plus sophistiquées comment Armand parvient à échapper à toute recherche en agissant de manière si peu discrète. En faisant un barouf de tous les diables, il parvient à transporter les corps de ses nombreuses victimes sans jamais se faire repérer. Des situations invraisemblables.

In fine, le jeu d’Achille Reggiani se résume à des mimiques et des roulements d’épaule pour montrer qu’il est un peu dérangé et inadapté à une vie « normale ». Quant à Arieh Worthalter, il a beau forcer sur le style de beau ténébreux, il ne parvient pas à nous toucher vraiment dans une histoire aussi peu crédible. Le plus intéressant dans l’histoire, c’est finalement le portrait de la bande de viandards, ces chasseurs qui ne rêvent que de descendre de la bête sauvage et qui se repassent leurs « exploits » sur la vidéo du bowling en buvant sec et dans une ambiance masculine.

Ce film noir au scénario un rien bancal mise, en prime, un peu trop sur des scènes de violence, filmées avec complaisance.

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