Un film noir plutôt banal

Cinéma actualité

BOWLING SATURNE, de Patricia Mazuy – 1h54
Avec Arieh Worthalter, Achille Reggiani, Y-Lan Lucas
– Sortie : mercredi 26 octobre 2022
Mon avis : 2 sur 5

Le pitch ?

A la mort de leur père, Guillaume, policier ambitieux, offre en gérance le bowling dont il vient d’hériter à son demi-frère marginal, Armand. L’héritage est maudit et va plonger les deux hommes dans un gouffre de violence…

Et alors ?

Tourné dans trois villes différentes – Caen, Deauville et Lisieu – Bowling Saturne est surtout un polar construit autour de deux éléments : la nuit et la pluie. La réalisatrice Patricia Mazuy souligne : « C’est la première fois que je voulais donner le sentiment d’une ville, même si on la voit très peu à l’écran. » De fait, toute l’histoire se déroule entre béton et bitume dans des lieux gris dans lesquels évoluent des pèlerins que l’on sent parfois au bout du rouleau.

Si le parti pris de la réalisatrice est d’avoir signé un film noir, le résultat est plutôt décevant avec un scénario qui manque de consistance et que ne peut sauver une réalisation au demeurant très classique, malgré le beau travail de photographie particulièrement dans les ambiances nocturnes.

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