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LE PHARAON, LE SAUVAGE ET LA PRINCESSE, de Michel Ocelot – 1H23

Film d’animation avec les voix de Oscar Lesage, Claire de la Rüe du Can et Aïssa Maïga

– Sortie : mercredi 19 octobre 2022 –

Mon avis : 4 sur 5

Le pitch ?

3 contes, 3 époques, 3 univers : une épopée de l’Egypte antique, une légende médiévale de l’Auvergne, une fantaisie du XVIIIe siècle dans des costumes ottomans et des palais turcs, pour être emporté par des rêves contrastés, peuplés de dieux splendides, de tyrans révoltants, de justiciers réjouissants, d’amoureux astucieux, de princes et de princesses n’en faisant qu’à leur tête dans une explosion de couleur.

Ce qui touche dans ces trois histoires ?

Après avoir passé six ans à peaufiner son dernier opus, Dilili à Paris, sorti en 2018, Michel Ocelot, maestro du film d’animation français, a voulu s’embarquer dans une aventure moins lourde à porter, d’où ce format divisé en trois contes, réunis par le même thème, celui de l’amour et de la rébellion face à l’autorité parentale. Et pourtant, il rectifie l’impression : « Je ne l’ai pas fait exprès ! Je voulais présenter trois contes totalement différents les uns des autres, sans chercher l’unité. Et je n’ai pas voulu rejeter les parents. »

Liant les trois récits par la présence de la conteuse, qui raconte selon un thème choisi par son auditoire, ce nouveau film d’animation ,conçu en pleine pandémie avec un certain nombre de difficultés liées à la distance, séduit par la beauté des images et le contraste par exemple entre la magnificence orientaliste de La Princesse des roses et le Prince des beignets et l’univers plus sombre avec ses silhouettes sombres du Beau Sauvage. Sans oublier le premier conte qui retrouve l’image « à plat » de l’esthétique égyptienne. Ayant confié à des équipes différentes le soin d’animer chaque conte, Michel Ocelot obtient là une grande variété de sa palette de couleurs.