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BELLE ET SÉBASTIEN, NOUVELLE GÉNÉRATION, de Pierre Coré – 1h35

Avec Michèle Laroque, Robinson Mensah-Rouannet, Alice David, Aurélien Recoing, Caroline Anglade

– Sortie : mercredi 19 octobre 2022 –

Mon avis : 2 sur 5

Le pitch ?

Sébastien, 10 ans, passe ses vacances à contrecœur à la montagne chez sa grand-mère et sa tante. Il doit donner un coup de main à la bergerie, rien de bien excitant pour un garçon des villes comme lui… Mais c’est sans compter sur sa rencontre avec Belle, une chienne immense et maltraitée par son maître. Prêt à tout pour éviter les injustices et protéger sa nouvelle amie, Sébastien va vivre l’été le plus fou de sa vie.

Et alors ?

« T’es courageux et t’as un sale caractère, t’es un vrai berger », lance sa grand-mère au jeune Sébastien après un premier round de l’histoire où ils se jaugent sans éprouver l’un pour l’autre une vraie affection. Une réplique qui résume le cœur de l’histoire avec ce petit parisien contraint de composer avec une grand-mère distante et qui va, petit à petit, retrouver le goût de la nature au contact de ce chien rebelle, un Patou magnifique. Après avoir choisi les Alpes comme cadre de la précédente trilogie, la production a choisi cette fois les Pyrénées pour y raconter ces nouvelles aventures. C’est un retour aux sources car Cécile Aubry avait imaginé les bases de l’histoire lors d’un séjour à Cauterêts.

Pour autant, le scénario modernise l’histoire, en y glissant une touche écologique (l’opposition entre l’élevage traditionnel et les magouilles d’un propriétaire pour promouvoir sa machine à neige en récupérant l’eau d’un lac naturel) et un grain de féminisme. De fait, la grand-mère, campée par Michèle Laroque, incarne une femme qui poursuit, malgré le veuvage, avec une vraie énergie cet élevage ancestral avec la traditionnelle transhumance. Et ses filles se battent, seules, pour mener une vie autonome. Mais, modernisation ne veut pas dire réussite.