La « jeunesse » du cinéma Slovène

Festival

Zoom sur la toute première édition du Festival du film Slovène qui se déroule à Paris, du 29 septembre au 2 octobre. Avec pour parrain un comédien qui a des attaches fortes avec ce pays – Stanislas Merhar – ce festival montre la richesse d’inspiration d’un cinéma méritant de sortir de la confidentialité.

Fils du metteur en scène slovène Bogdan Merhar, Stanislas Merhar était naturellement désigné pour parrainer la première édition du Festival du film Slovène qui se déroule à Paris, dans les salles du 7 Parnassiens. L’acteur souligne : « Je suis d’origine slovène par mon père, j’allais toute mon enfance à Koper et je considère la Slovénie comme mon pays. Je suis très honoré de parrainer ce festival. »

En quatre jours, le Festival se propose à travers des courts et des longs métrages de faire découvrir une nouvelle génération de cinéastes slovènes, peu connus en France.

Parmi les cinq films présentés, on pourra redécouvrir un classique, La Vallée de la paix, de France Štiglic (1956), dont l’action se déroule durant la Seconde Guerre mondiale (ci-contre). Deux jeunes orphelins, Marko, le petit Slovène et Lotti, la petite Allemande, perdent leurs parents dans un raid aérien. Ils ont entendu parler d’une vallée perdue où règne la paix éternelle et partent à sa recherche. Au-dessus de leur tête, un chasseur américain est abattu et le pilote saute en parachute. Il tombe sur les gamins et ne peut se résoudre à les abandonner à leur sort, même s’ils ralentissent sa fuite. Tant les Allemands que les Partisans savent que le pilote a survécu. Qui les trouvera le premier ? Ce drame émouvant permit à John Kitzmiller – qui était le personnage noir de James Bond contre Dr No– de remporter le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes. 

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