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BETTY, de Claude Chabrol, 1h50

Avec Marie Trintignant, Stéphane Audran, Jean-François Garreaud

– Diffusion sur Ciné+Club, vendredi 23 septembre, à 20h50 –

Mon avis : 3 sur 5

Le pitch ?

Déjà très imbibée, Betty se retrouve dans un bar appelé « Le Trou ». Là, elle est prise sous la protection d’une habituée, Laure, elle aussi alcoolique. Ses discussions avec Laure l’amènent à replonger dans son passé. Comment a-t-elle pu se laisser chasser par son mari et sa famille, si respectables, et leur abandonner ses enfants ? Et maintenant, comment remonter la pente, comment sortir du « trou » ?

Ce qui touche dans ce film ?

Film fort sur les vapeurs de l’alcool et les dérives de l’ivresse, Betty est l’auscultation d’une trentenaire en perdition comme revenue de tout. Pour la deuxième fois, le cinéaste adaptait Simenon. Claude Chabrol aurait rencontré George Simenon dans les années soixante et, ensemble, ils auraient évoqué la possibilité d’écrire une histoire sans réelle intrigue mais avec des personnalités fortes. Le romancier aurait écrit cette histoire juste après et Chabrol mettre plus de deux décennies à la mettre en scène. Évoquant ce personnage, Marie Trintignant disait : « Claude Chabrol aime ses femmes monstrueuses malgré elles, qui font des choses terribles avec une innocence totale. »