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FLEE, de Jonas Poher Rasmussen – 1h23

Documentaire- Animation

– Sortie : mercredi 31 août 2022 –

Mon avis : 4 sur 5

Le pitch ?

Pour la première fois, Amin, 36 ans, un jeune réfugié afghan homosexuel, accepte de raconter son histoire. Allongé les yeux clos sur une table recouverte d’un tissu oriental, il replonge dans son passé, entre innocence lumineuse de son enfance à Kaboul dans les années 1980 et traumatismes de la fuite de sa famille pendant la guerre civile, avant la prise du pouvoir par les talibans. Après des années de clandestinité en Russie, Amin – un pseudonyme – arrive seul à 16 ans au Danemark, où il rencontre le réalisateur qui devient son ami. Au fil de son récit et des douleurs enfouies, l’émotion resurgit. Aujourd’hui universitaire brillant installé avec son compagnon danois Kasper, le jeune homme confie un secret qu’il cachait depuis vingt ans.

Ce qui touche dans ce récit ?

C’est une rencontre avec Amin, alors qu’il n’avait que 15 ans, qui a été marquante pour le futur cinéaste, Jonas Poher Rasmussen : le croisant à l’arrêt du bus les conduisant au lycée, il avait fini par devenir ami avec cet Afghan vivant dans un foyer d’accueil. Une amitié nourrie d’une même passion pour le sport : si Amin jouait au volley-ball à Kaboul, Jonas pratiquait le football au Danemark. Il a fallu laisser passer du temps pour que le projet de ce film voit le jour. Et le cinéaste de raconter : « Faire ce film m’a permis de mieux comprendre les conséquences dramatiques de la fuite. J’ai compris ce que c’est que d’avoir un secret que l’on ne peut pas véritablement partager, mais qui sera toujours une présence silencieuse, qui hante les relations humaines et la vie en général. »