Patrimoine
LA PRISONNIÈRE ESPAGNOLE, de David Mamet – 1h50
Avec Campbell Scott, Steve Martin, Rebecca Pidgeon
– Sortie : 1998 –
Mon avis : 3 sur 5
Le pitch ?
Joe Ross, jeune inventeur d’un mystérieux procédé susceptible de faire la fortune de ses employeurs, est inquiet et craint de se faire avoir par ces derniers. Une rencontre, apparemment fortuite, avec l’homme d’affaires Jimmy Dell renforcant ses doutes, Joe tente une contre-manoeuvre périlleuse, hatée par les réticences et la froideur de son patron. Les évènements se précipitent alors, entrainant l’inventeur trop crédule dans un dédale de faux-semblants, de violences feutrées et de trahisons.
Et alors ?
Mélange de plusieurs genres avec bien des clins d’œil aux films d’Alfred Hitchcock, cet opus de David Mamet se distingue par sa manière de construire une intrigue en trois temps : d’un classique polar débutant dans les îles tropicales à, pour finir, une course façon Fugitif. Pour l’occasion, le cinéaste a inventé un scénario des plus tortueux où les apparences s’avèrent très trompeuses et où, parfois, le spectateur ne sait plus démêler le vrai du faux, tout comme le héros principal.

