Utilisant aussi bien les décors diurnes que nocturnes, Jesse Harris colle aux semelles des deux fuyards, poursuivis par un impitoyable tueur, sadique et sanguinaire qui ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit de récupérer sa dope. Et d’éliminer des témoins gênants.

Il est juste dommage que, fasciné par les paysages si arides – à l’instar de la jeune Elly (Lucy Hale est solide au poste) en quête de pousses rares dans ce décor de fin du monde – Jesse Harris ne fasse que survoler la psychologie des personnages principaux, notamment celle du passeur de drogue qui a crashé son ULM. Mais Dieu que le désert est magnifique…