Cette horreur de virus

Bien sûr, certaines séquences où le cinéaste en rajoute comme celle des infectés tenant des battes de base-ball ou celle de la scie dans laquelle les cris le disputent aux giclées de sang, apportent un zeste de second degré.

Pour autant, malgré un montage nerveux et des effets visuels, le film ne brille pas par son originalité et le mélange de sexe et d’horreur semble souvent qu’un prétexte à attirer le chaland. Multipliant les clins d’œil aux films du genre, et à des comics tels que Crossed, de Garth Ennis – dont le cinéaste dit qu’il fut « une grande source d’inspiration » – ce film d’horreur, même s’il a l’ambition de montrer comment la peur et les frustrations refoulées peuvent conduire au pire, ne parvient pas à convaincre et finit par être une accumulation de moments si violents visuellement qu’ils finissent par de plus provoquer l’effet escompté.

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