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LE CHEMIN DU BONHEUR, de Nicolas Steil – 1h35

Avec Simon Abkarian, Pascale Arbillot, Michel Vuillermoz
– Sortie : mercredi 22 juin 2022 –
Mon avis : 2 sur 5
Le pitch ?
Enfant, Saül échappe à la Shoah grâce au kindertransport lui permettant de passer de Vienne à Bruxelles. Quarante ans plus tard, il y est propriétaire d’un restaurant delicatessen dédié au 7ème art où se croisent des personnages aux histoires singulières et joyeuses. Alors qu’il pense avoir surmonté ses traumatismes, il fait la rencontre d’Hannah et s’implique dans le projet cinématographique de l’un de ses amis ; deux événements qui le replongent dans son passé d’enfant caché et le confrontent à des souvenirs profondément enfouis.
Et alors ?
Le point de départ du scénario est intéressant et touchant permettant, à une époque des plus troubles sur le plan idéologique, de ne pas oublier les dérives du passé. Évoquant déjà la Seconde Guerre mondiale dans Réfractaire, Nicolas Steil définit en ces termes son engagement cinématographique : « En tant que citoyen, je me sens très impliqué non seulement dans les combats à mener contre la dictature mais aussi pour l’éducation des enfants. C‘est à eux que s’adressent les messages de tolérance, de respect et de démocratie que je mets dans mes films ou téléfilms, à eux que j’essaie d’expliquer qu’il est le plus souvent possible de s’en sortir par le haut, à condition d’accepter de s’interroger sans complaisance et de travailler sur ses cicatrices mémorielles. Le devoir de conscience est une notion qui me porte et m’obsède. »
