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THE DESPERATE HOUR, de Philip Noyce – 1h24
Avec Naomi Watts, Sierra Maltby
-Diffusion sur Canal+, mercredi 1er juin, 21h10 –
Mon avis : 2 sur 5
Le pitch ?
À Lakewood, une ville montagneuse des États-Unis, Amy Carr tente difficilement de se remettre de la mort de son mari avec leurs deux enfants, la petite Emily et l’adolescent Noah, durement éprouvés par cette perte. Quand la bourgade dans laquelle elle vit est bouclée par les autorités à cause d’un tireur fou, c’est une véritable course contre la montre qui commence pour une mère qui souhaite à tout prix protéger son fils, alors qu’elle fait son jogging habituel.
Et alors ?
L’intrigue du film se résume sur un papier de cigarettes avec un film qui a un point de départ proche de celui de The Call, de Brad Anderson en 2013. Habitué du cinéma d’action australien, Philip Noyce sait se tirer d’un pitch si ténu même si l’histoire ne bouleverse pas le cinéma. Mais, de rebondissement en rebondissement- notamment avec l’hypothèse du fils tueur – et avec une jeune femme paumée devenant un brin auxiliaire de police, The Desperate Hour parvient à retenir l’attention même si les gros plans récurrents sur ce mobile qui tient le coup malgré la durée de l’action, les chutes de la joggeuse et autres péripéties relèvent parfois de la pub déguisée pour la marque à la pomme

