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JUNK HEAD, de Takahide Hori – 1h41

Film d’animation et de science-fiction

– Sortie : mercredi 18 mai 2022 –

Mon avis : 2 sur 5

Le pitch ?

Dans un futur lointain, et à force de manipulations génétiques, l’humanité a réussi à atteindre une quasi immortalité. Cependant, elle a perdu la possibilité de se reproduire et court à l’extinction. Afin d’enquêter sur les secrets de la procréation, un homme est envoyé au plus profond de la terre, là où vivent des clones mutants prêts à se rebeller contre leurs créateurs…

^{Et alors ?}

Convaincant. Fruit d’un travail réalisé en stop-motion pendant sept ans par un seul homme, Takahide Hori,ce film d’animation est, plastiquement, une réussite incontestable. Entre culture underground et références aux manga shōnen et à la science-fiction hollywoodienne, Junk Head attire l’œil dès les premières images évoquant un futur des plus incertains où, dans un décor de fin de monde industriel, un homme tente de sauver l’humanité. Commentaires du cinéaste : « Comme le récit se situe dans un monde souterrain, je pouvais par exemple réutiliser certains décors et y créer une multitude de combinaisons. Par ailleurs, j’ai toujours pensé que le défaut principal des films en stop motion était que les personnages ressemblaient beaucoup à des poupées, et il me semblait que c’était à cause de leurs yeux. Donc, j’ai créé des personnages sans yeux ! »