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SOUS L’AILE DES ANGES, de A.J. Edwards – 1h34

Avec Diane Kruger, Jason Clarke, Brit Marling

– Sortie : mercredi 13 avril 2022 –

Mon avis : 4 sur 5

Le pitch ?

Indiana, 1817. Une nation américaine, à peine âgée de quarante ans, qui se relève difficilement de sa seconde guerre d’Indépendance. Des hommes et des femmes qui, pour survivre, mènent une lutte sans merci contre la nature et les maladies. Tel est le monde que découvre Abraham Lincoln à sa naissance. Sur une période de trois ans, le film retrace l’enfance du futur président des États-Unis, sa famille, les difficultés qu’il a traversées et qui l’ont construit, la tragédie qui l’a marqué à jamais, et les deux femmes qui l’aideront à accomplir son destin.

Ce qui touche dans ce film ?

La crise sanitaire a provoqué le décalage de la sortie d’un film exigeant et audacieux, huit ans après sa présentation à Sundance. Pour ce premier long métrage, A.J. Edwarda bénéficié du soutien de Terrence Malick, qui a produit le film, et dont il fut le chef monteur à plusieurs reprises. Le scénario repose sur une expérience presque sensorielle sur un scénario ambitieux : le cinéaste raconte l’enfance de Lincoln durant trois ans, dans une partie reculée de l’Indiana et décrit les épreuves qui l’ont formé à travers deux femmes qui furent essentielles dans son parcours et sa formation morale. Le tout en faisant plus éprouver des sensations qu’en misant sur des dialogues soutenus.