Si le nombre d’archives montrées est tout à fait étonnant et qu’elles forment un kaléidoscope d’images (et de format), le fil directeur du récit, ses lettres d’amour coécrites avec Himanshu Prajapati, symbolisent la force de cette relation en Inde. Or, l’amour y est, comme le souligne la réalisatrice, « marqué par les différences de castes, de classes et de religion. » Pour autant, on n’apprend pas beaucoup de choses sur la question.
En prime, le thème de la nuit, imprévisible, porté par cette correspondance amoureuse, ne suffit pas à rendre ce documentaire palpitant et le spectateur finit par être lassé par ce film qui a des allures de document de fin d’école. S’il a reçu le Prix du meilleur documentaire au Festival de Cannes en 2021, ce film est, finalement, assez décevant et tire en longueur malgré certains choix intéressants d’images d’archive.
