Le film original avait déjà inspiré un polar nerveux à Mangold avec un Stallone qui avait pris du bide (Copland). Là encore, il joue sur le thème d’un perdant doté d’une sacré morale face à une armada de pourris, sans pour autant sombrer dans la caricature. En prime, Mangold sait aussi bien soigner les scènes d’ensemble avec bien des cavalcades que les relations plus intimes entre les protagonistes.Quant à Phedon Papamichael, le directeur de la photographie et vieux complice du réalisateur, il signe une image particulièrement réussi.
Bref, ce remake a une classe certaine.
