Nicolas Bedos, victime de OSS 117 ?

La faiblesse tient dans l’aspect parodique où si outrance il y a, elle reste modérée et nettement moins provocatrice que OSS 117 : Rio ne répond plus (2009) où certaines répliques d’un antisémitisme grossier faisaient dans l’énorme et le politiquement incorrect. Rien de tel ici ! Même si Jean Dujardin fait son possible pour camper un réjouissant « vieux con », encore plus perdu en Afrique qu’ailleurs, bien des séquences sont interminables comme si le cinéaste avait eu peur d’un tournage sulfureux à une époque marqué par le consensus moral mou. Si le comble de l’insolence, c’est de voir un dictateur africain jouer au piano Les Sucettes à l’anis, de Gainsbourg, cela semble alors un peu léger. Tout comme l’allusion au fait que donner la présidence à « une femme » est inconcevable…

En fait, le plus étonnant dans l’affaire, c’est de voir Pierre Niney camper un agent secret foldingue de la nouvelle génération. Mais, tout ça ne fait pas un film solide dans lequel le deuxième niveau fait mouche, et vraiment divertissant.

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