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OSS 117 : ALERTE ROUGE EN AFRIQUE NOIRE, de Nicolas Bedos ) 1h50

Avec Jean Dujardin, Pierre Niney, Fatou N’Diaye, Natacha Lindinger

– Diffusion, sur Canal+, vendredi 1er avril, 21h10 –

Mon avis : 1 sur 5

Le pitch ?

Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001.

Et alors ?

Pris sur un autre film et n’aimant pas vraiment le scénario, Michel Hazanavicius a cédé sa place à Nicolas Bedos pour ce troisième volet des aventures parodiques du sémillant agent secret. Il a eu le nez creux car, avec une histoire un peu faible,Nicolas Bedos ne parvient pas à imprimer son coup de griffe et son style décapant à la saga d’OSS 117 dont on sent qu’il s’est glissé dans le moule. Un moule construit sur deux fondamentaux : un humour qui se moque de tous les clichés – xénophobes, racistes, coloniaux… – en les retournant; un pastiche des codes cinématographiques du moment durant lequel l’intrigue est censée se passer. Bedos avait d’ailleurs évoqué ce projet comme « une bouffée d’oxygène, d’insouciance et d’exotisme, un exercice de mise-en-scène pure. »

La mise en scène tient compte de l’exercice de style et s’amuse bien avec les codes des films d’action hollywoodiens des années 1980 et dont l’esthétique est assez criarde, baroque, avec des grands mouvements de caméra et les zooms sur les méchants de pacotille.