Nul doute que Notre-dame brûle, nouvel opus de Jean-Jacques Annaud, en salles le 16 mars, va susciter certaines émotions tant l’incendie avait marqué les esprits qui ont vécu en direct cet incendie cauchemardesque.


Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait le 19 avril 2019 quand Notre-dame de Paris a failli être rayée de la surface à la suite d’un terrible incendie qui a ravagé l’édifice. Avec Thomas Bidegain, Jean-Jacques Annaud a choisi un pari d’envergure : reconstituer heure par heure l’invraisemblable réalité des évènements du 15 avril 2019 lorsque la cathédrale subissait le plus important sinistre de son histoire. Et montrer comment des femmes et des hommes ont mis leurs vies en péril dans un sauvetage de la dernière chance.
Quand le patron de Pathé, Jérôme Seydoux lui a proposé le film, Jean-Jacques Annaud a hésité. Il raconte : « Mon premier réflexe est de craindre qu’il n’existe pas suffisamment d’images variées pour construire un film de 90 minutes, mais j’écoute. Je repars avec une pochette de documentation, des articles en français et en anglais. Avant d’aller me coucher, j’y jette un œil (…)Je dévore le tout jusqu’au milieu de la nuit. Il était trop tard ou trop tôt pour appeler, mais ma décision était prise. Ce que j’y ai découvert était inimaginable. Une fascinante cascade de contretemps, d’obstacles, de dysfonctionnements. Du pur invraisemblable mais vrai (…) Avec par-dessus le marché tous les composants d’un scénario de fiction : dans le rôle-titre, une star internationale, Notre-Dame de Paris. Son adversaire : un démon redoutable et charismatique, le feu. Entre les deux, des jeunes gens humbles prêts à donner leur vie pour sauver des pierres. »
