Le romantisme noir de Julien Duvivier

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Soirée Julien Duvivier sur Arte, le lundi 7 février, dès 20h55 avec deux grands films de son répertoire, Pépé le Moko et Panique. Duvivier ou l’expression d’un romantisme désespéré.

S’il fit ses premières armes au théâtre en 1916, Julien Duvivier a vite basculé derrière l’écran. Beaucoup ont oublié que son premier film fut un western tourné en Corrèze en 1919, Halcedama ou le prix du sang. Le réalisateur eut ensuite une « spécialité » : l’adaptation des œuvres littéraires.

Avant-guerre, il va tourner des films restés dans les annales du cinéma, comme Pépé le Moko, adapté par Henri Jeanson d’un texte de Henri La Barthe et qui reste un des grands films de Jean Gabin. Dans cette histoire de malfrat au grand cœur qui officie dans le maquis de la Casbah, le cinéaste joue magnifiquement des codes et de l’exotisme factice du film dit « colonial. » Il signe surtout un grand film noir. À travers le cas de Pépé le Moko, Duvivier pointe le doigt, par le truchement de la caméra, sur un homme devenu un bouc émissaire.

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