Un harcèlement en cours

En filmant l’histoire du point de vue de la petite Nora, Laura Wandel réduit le cadre de la prise de vue, ce qui confère aux séquences dures une vraie émotion. « Tout est au service de Nora, de sa perception. Donc, dans le film, on ne perçoit que des bribes de corps, d’espaces, tout est diffus, à hauteur d’enfant » poursuit la réalisatrice.

Outre l’intérêt de cette histoire, avec la personne du père aussi protecteur qu’envahissant, on est frappé par le jeu de la jeune actrice qui campe Nora. Maya Vanderbeque. Choisie lors d’un casting d’une centaine d’enfants, elle a surpris la cinéaste par sa volonté de décrocher le rôle. Âgée de 7 ans, elle lui a dit : « Moi, je veux donner toute ma force à ce film. » Et, dans toutes les étapes de l’histoire – elle a même pris des cours de natation avec la réalisatrice pour renforcer leurs liens -elle est vraiment bluffante.

Un drame fort et original qui évoque aussi bien les relations de famille que le harcèlement scolaire.

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