La comédie des vieux copains

Cinéma actualités

ADIEU PARIS, d’Edouard Baer – 1h36

Avec Pierre Arditi, Jackie Berroyer, Bernard Murat, François Damiens, Gérard Depardieu, Léa Drucker, Bernard Le Coq, Benoît Poelvoorde, David Prévost

– Sortie : mercredi 26 janvier 2022 –

Mon avis : 2 sur 5

Le pitch ?

Un vieux bistro parisien au charme éternel. Huit messieurs à table, huit grandes figures. Ils étaient les « rois de Paris »… Des trésors nationaux, des chefs-d’œuvre en péril. Un rituel bien rodé… Un sens de l’humour et de l’autodérision intacts. De la tendresse et de la cruauté. Huit vieux amis qui se détestent et qui s’aiment. Et soudain un intrus.

Et alors ?

Au départ de ce quatrième long métrage, Edouard Baer avait envie de tourner un documentaire sur les artistes qu’il admirait. Il ajouter encore : « J’avais l’envie aussi peut-être de filmer une bascule de temps, la fin d’une époque. Pas seulement sur les acteurs mais sur certains personnages de la vie sociale parisienne, la vie de café. Car ce type de figures des nuits parisiennes n’existent plus beaucoup. » Et puis, il a écrit avec la jeune scénariste Marcia Romano ce coup de projecteur sur le milieu culturel parisien et cette réunion de mecs dans une célèbre brasserie parisienne, des vieux copains qui s’admirent tout en se détestant aussi un brin. Un repas à fleuret moucheté.

Finalement, Adieu Paris est une espèce de huit-clos en forme de réunion de table avec des bonhommes qui tentent de lutter avec le temps qui passe et l’énergie qui n’est plus la même que dans le temps. Pour autant, une telle idée ne fait pas un film et on a vite le sentiment, passée l’attaque très réussie de l’histoire dans laquelle Benoît Poelvoorde se rend à ce déjeuner en compagnie de sa compagne (Isabelle Nanty, toujours dans le tempo) et fait un grand numéro dans les rues autour du Panthéon, qu’il n’y a pas de vraie épine dorsale dans ce récit.

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