Le désir de revivre

Au fil des jours et ce lent travail pour réapprendre les gestes les plus banals du quotidien, Marco Gastine décrit avec minutie l’engagement d’une équipe médicale qui fait front commun malgré les difficultés matérielles pour soigner aussi bien les corps que les âmes. Et il y a des moments intenses comme celui où le patron du service qu’il va quitter salue son équipe ou prend la parole lors de la fête qui lui est dédiée pour son départ.

Alors que les coupes budgétaires, en Grèce comme ailleurs, laisse craindre pour l’avenir d’un service public, ce documentaire, vu du point de vue du patient, a le mérite de montrer l’importance de ces structures quand le pire est arrivé. Le cinéaste parvient ainsi à exprimer à l’image ses ambitions du départ quand il disait : « Je rêve d’un film qui fera rire et pleurer, avant de faire réfléchir. Un film qui fera rentrer le spectateur dans la peau des protagonistes. Qui le mettra, pendant 90 minutes, dans un lit d’hôpital. » Le rêve est bien devenu réalité…

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