Le monde selon Laurel et Hardy

En version parlante, Les Bricoleurs offre de savoureuses séquences où Laurel et Hardy, qui doivent installer une simple antenne de télévision sur un toit – car la femme de Laurel veut voir « la télévision japonaise ! »– multiplient les catastrophes et « déconstruisent » plutôt qu’ils ne construisent.

Et quand le duo débarque dans l’Ouest américain pour un long métrage, Laurel & Hardy au Far West, c’est -sur une simple histoire de mine d’or et de magouille pour la voler à la vraie héritière du propriétaire défunt – pour se jouer des codes du genre. Que ce soit dans la séquence de torture où, multipliant les clins d’œils érotiques, Stan Laurel finit pas se faire piquer le titre de propriété par une accorte aventurière qui le torture… en le chatouillant. Ou dans la tentative nocturne pour cambrioler le patron voleur du titre.

Quant aux bonnes vieilles chansons de cowboy, elles servent de prétexte à un ballet d’autant plus comique que le duo fait le pas de deux avec un vrai sérieux. Et quand il chante, avant de tomber évanoui sur le bord d’un… crachoir à la suite d’un coup de maillet, Stan Laurel peut passer d’une voix grave à un timbre aigu…

Un festival de gags et d’humour, idéal pour oublier ce Noël sous Covid-19 !

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