La marque « Matrix » renaît

Alors que Matrix Resurrections, seulement signé de Lana Wachowski sort le 22 décembre, TF1 diffuse le même jour à 21h05 le premier volet de la saga, sorti en 1999, et qui a changé le visage de la science-fiction au cinéma.

Quand il sort en 1999, Matrix, signé de Lilly et Lana Wachowski bouscule l’univers de la science-fiction au cinéma avec une scénario nous plongeant dans un futur proche dans lequel un hacker part en guerre contre une dictature nouvelle : la Matrice… Comme si la réalité était un programme informatique géant lancé par des machines ayant pris le pouvoir sur Terre. Avec, au cœur du film, un héros qui tente de se débrouiller dans cette réalité virtuelle, et qui va désormais coller à la peau de Keanu Reeves. À sa sortie, les sœurs Wachowski marquait l’écran de leurs ambitions visuelles et de leur talent pour mettre en scène une si originale histoire où elles mariaient l’univers des mangas, des jeux vidéo et des arts martiaux. Conçues par le maître Yuen Woo-ping, les cascades restent mémorables et confèrent aux séquences d’action un vrai impact.

Alors que le hacker Thomas Anderson, devenu Neo, qui avait sauvé l’humanité, était laissé pour mort à la fin du troisième volet de la série, Revolutions, sorti il y a dix-huit ans, il revient au monde dans ce Matrix Ressurections. Il est vrai, la narration à tiroirs de l’histoire originelle se prête à bien des interprétations. Si elles avaient terminé la série Sense8, les sœurs voulaient arrêter la réalisation. Mais, quand leurs parents sont tombés malades, Lana est retournée s’occuper d’eux durant les derniers mois de leur vie. C’est alors qu’elle a eu l’idée de poursuivre la saga. Elle raconte : « Une nuit, je me suis réveillée en ressentant une douleur extrêmement forte, et tandis que j’éprouvais une grande détresse en pensant à mes parents qui étaient en train de mourir, j’ai eu besoin d’imaginer une histoire qui puisse m’apaiser. C’est ainsi que mon esprit, un soir, a ressuscité ces deux êtres qui venaient de mourir : Neo et Trinity. Cette idée, qui avait surgi dans ma tête en pleine nuit, m’a aussitôt séduite : je me suis installée à mon bureau et j’ai commencé à écrire l’histoire. » Simplement, Lilly n’a pas eu envie de poursuive l’aventure cette fois.

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