Quelle farce médiévale…

Patrimoine


Certains films marquent une époque. Ce fut le cas, en 1975, de Monty Python, sacré Graal, de Terry Jones et Terry Gillian, une délirante parodie médiévale. Depuis leur humour bourré de non sens a fait des émules.

Indéniablement, Monty Python, sacré Graal a ouvert une voie dans le délire et les histoires déjantées sur fond de récit historique. On se souvient de l’histoire : le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde se lancent à la conquête du Graal, chevauchant de fantômatiques montures dans un bruitage de noix de coco cognées. La petite troupe va devoir passer mille épreuves, dont un chevalier à trois têtes, des jouvencelles en chaleur, voire même un terrible lapin tueur.

Dès la première séquence, avec l’arrivée sans fanfare du roi Arthur sur une crête, accompagné d’un page qui rythme le galop à coups de noix de coco, le ton est donné : le film d’aventures historiques va en prendre un bon coup sur la citrouille et la vérité historique n’en sortira pas grandie…

Jouant avec un budget serré – une grande partie du film fut tourné en Écosse mais l’autre le fut dans un grand parc londonien – Monty Python, sacré Graal est devenu une des références du cinéma comique, et symbole de l’humour loufoque et du non sens britannique. Il contient bon nombre de scènes devenues culte : de l’attaque du château où les Chevaliers reçoivent une vache comme obus avant bien d’autres projectiles de basse-cour à la séquence où l’on ramasse des morts qui ne le sont pas tous…mais qui finalement le deviennent.

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