Laure Calamy joue la fille de joie

Cinéma Actualités


UNE FEMME DU MONDE, de Cécile Ducrocq – 1h35

Avec Laure Calamy, Nissim Renard, Marie Schoenbock

– Sortie : mercredi 8 décembre 2021

Mon avis : 3 sur 5

Le pitch ?

À Strasbourg, Marie se prostitue depuis vingt ans. Elle a son bout de trottoir, ses habitués, sa liberté. Et un fils, Adrien, 17 ans. Pour assurer son avenir, Marie veut lui payer des études dans une école hôtelière privée. Il lui faut de l’argent, et vite…

Ce qui touche dans ce film ?

Pour Laure Calamy et Cécile Ducrocq, ce film marque des retrouvailles après un court métrage, La Contre-Allée, sorti en 2014. Cette histoire de prostituée avait déjà remporté le César 2016 du Meilleur court-métrage. Avec Une femme du monde, la réalisatrice va plus loin avec ce personnage de putain qui ne fait de mystère à personne de son métier, et milite pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Commentaires de la cinéaste qui a opté pour un scénario dérangeant et filme, sans filtres, son quotidien : « J’avais encore des choses à dire, envie aussi de l’emmener ailleurs, de le sortir du périmètre où je l’avais enfermé. Je voulais lui donner du souffle, faire de cette femme une héroïne. Et, puis, j’avais envie de travailler de nouveau avec Laure. Avec cette image en tête : Laure dans un imperméable doré qui traverse la ville, prend sa voiture, cherche des clients, cherche de l’argent, cherche son fils. » Elle s’est d’ailleurs inspirée de certaines confidences d’une « vraie » prostituée, rencontrée lors du tournage du court-métrage, pour construire le personnage de Marie.

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