La crise du Covid a, à plusieurs reprises, décalé la sortie du 25è opus des aventures de James Bond. Mourir peut attendre, sort donc le 6 octobre. Pourquoi c’est un film attendu ? Voilà quelques pistes…

Le dernier Daniel Craig. Né en 1968, l’acteur « so british », sans doute un des meilleurs Bond depuis Sean Connery, Daniel Craig est le troisième acteur le plus âgé à camper l’agent secret après Roger Moore qui avait 57 ans pour Dangereusement vôtre en 1985 et Sean Connery qui en avait 53 pour Jamais plus jamais. Commentaires du comédien : « Si j’avais arrêté après Spectre, il y aurait quelque chose au fond de moi qui m’aurait fait penser : « si seulement j’en avais fait un de plus ». J’ai toujours une sorte d’idée secrète de l’ensemble dans ma tête, et jusqu’où je voudrais l’emmener. Et Spectre ne m’avait pas permis ça. Mais celui-ci me fait penser que oui. »
Le film de retrouvailles. Le début du film est un flash-back long (cinq ans) qui montre comment la relation entre OO7 et la mystérieuse Madeleine (Léa Seydoux) a connu un vrai imprévu. Le pitch ? Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s’agit de sauver un scientifique qui vient d’être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d’un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…
Un méchant pas commun. Oscarisé pour son interprétation de Freddie Mercury dans Bohemian Rhapsody, Rami Malek campe le traditionnel méchant. Il a eu une exigence scénaristique : son personnage de terroriste ne devait pas jouer sur les stéréotypes du fanatique religieux. En revanche, l’acteur a trouvé un rôle de fou à sa démesure.
