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LES INTRANQUILLES, de Joachim Lafosse – 1h58

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Avec Damien Bonnard, Leïla Bekhti, Gabriel Merz Chammah

– Sortie : mercredi 29 septembre 2021 –

Mon avis : 4 sur 5

Le pitch ?

Leila et Damien s’aiment profondément. Malgré sa fragilité, Damien, un artiste bipolaire, tente de poursuivre sa vie avec elle sachant qu’il ne pourra peut-être jamais lui offrir ce qu’elle désire.

3 raisons d’y aller ?

La bipolarité sans fard. Sans tomber dans un classique film à sujet, qui pèserait des tonnes, Joachim Lafosse signe une histoire qui décrit au quotidien les excès provoqués par cette maladie avec des crises aussi incontrôlables qu’incontrôlées et qui provoque des ravages dans le quotidien du couple et ce, malgré une relation amoureuse fusionnelle. Au fur et à mesure que l’histoire progresse, le cinéaste montre combien la maladie mentale touche, comme un poison, l’entourage.

À l’origine, dans le scénario, l’artiste devait être photographe mais, ayant choisi comme acteur principal Damien Bonnard, il a finalement fait de lui un peintre en se servant de l’expérience personnelle du comédien qui a fait les Beaux-Arts : il a même été l’assistant de la peintre bruxelloise Marthe Wéry. Et c’est l’atelier de Piet Raemdonck, transporté sur le décor, qui est devenu celui de Damien Bonnard dans cette histoire.

Au dernier festival de Cannes, Joachim Lafosse a dévoilé qu’une partie du film était autobiographique : enfant, son propre père a été hospitalisé pour bipolarité et il est guéri aujourd’hui. Pour autant, ces souvenirs d’enfance l’ont durablement marqué.