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Festival-Palmarès

« Cusp » : une plongée dans l’adolescence américaine a marqué le Festival

La 10ème édition du Champs-Élysées Film Festival vient de se terminer. Son but ? Célébrer le meilleur du cinéma indépendant américain et français. Zoom sur son palmarès.

Sur les Champs-Élysées se tient désormais aussi un festival qui met le cinéma indépendant à l’honneur.

Pour son dixième anniversaire, le public a pu découvrir bien des films venus d’horizon différent. A l’image du Festival, le Jury Longs Métrages offrait une belle diversité : présidé par réalisateur Thomas Lilti, il était composé de l’actrice et photographe Agathe Rousselle, la musicienne, réalisatrice, plasticienne et compositrice de musiques de films Yael Naim, Le réalisateur et dessinateur de presse Aurel, l’auteur, réalisateur et scénariste Elie Wajeman. Petite sélection :

Prix du Jury du meilleur long métrage américain indépendant :  Cusp de Isabel Bethencourt et Parker Hill Dotation. Le pitch ? Dans une petite ville militaire du Texas, trois adolescentes ayant soif de liberté passent un été étrange et suspendu… À travers leurs personnages, les deux photographes et réalisatrices offrent un aperçu original de cette période de la vie de jeunes filles américaines, lorsque les contraintes de l’adolescence se heurtent au désir croissant d’autonomie.

Mention spéciale : Cryptozoo , film d’animation de Dash Shaw. L’histoire ? Des soigneuses du Cryptozoo partent en quête d’un baku, une créature hybride légendaire qui dévore les rêves. Mais elles commencent à se demander si ces créatures mythiques ne devraient pas, plutôt que d’être exposées dans l’enceinte d’un zoo, demeurer cachées et inconnues.

Prix du Jury du film français indépendant :  L’Énergie positive des dieux, de Laetitia Møller ex-aequo avec Au cœur du bois, de Claus Drexel.

L’Énergie positive des dieux. Sous les lumières artificielles d’une scène, le groupe Astéréotypie se produit, en tournée avec son album L’Énergie positive des dieux. Leur musique est une déferlante de rock électrique. Leurs textes assènent une poésie sauvage. Accompagnés de quatre musiciens, Stanislas, Yohann, Aurélien et Kevin sont les chanteurs du groupe. Ils ont une vingtaine d’années, une présence scénique et un style singuliers. Leur aventure collective est un cri de liberté.

Au cœur du bois. L’histoire ? Il était une fois un bois encerclé par la ville. Jadis, ce boit fut une forêt, mais qui s’en souvient ? Aujourd’hui, circulant dans ses veines, d’étranges personnes y font commerce de leurs corps. Eux qui sont devenus Elles, nous racontant leur vie au bois.

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