TÉLÉ
L’HOMME DU LABYRINTHE, de Donato Carrisi – 2h10
Avec Dustin Hoffman, Toni Servillo, Valentina Bellè
– Sortie : 2019 –
Diffusion sur Canal+ Film, dimanche 22 à 22h10
Mon avis : 2 sur 5
Le pitch ?
Un matin d’hiver, Samantha Andretti a été enlevée alors qu’elle se rendait à l’école. Quinze ans plus tard, elle se réveille dans une chambre d’hôpital, sans aucun souvenir. À côté d’elle est assis un « profiler », le docteur Green qui lui assure qu’il va l’aider. Mais il l’avertit que la chasse au monstre ne se déroulera pas dans le monde réel mais dans son esprit. « C’est un jeu, non ? » répète-t-elle, incertaine. Bruno Genko est un détective privé. Quinze ans plus tôt, il a été engagé par les parents de Samantha pour retrouver leur fille. Mais un médecin l’a averti qu’il ne lui restait que deux mois à vivre. Mais ses deux mois se terminent le jour où Samantha sort de l’obscurité. Qui arrivera le premier à découvrir la vérité : l’enquêteur ou le profiler ?…
Et alors ?
Nouvelle adaptation après La Fille dans le brouillard en 2017 d’un de ses romans par le grand auteur de polar italien Donato Carrisi. Les bons plumitifs ne font pas toujours les fins cinéastes. La preuve avec ce thriller d’une facture certaine – sur le thème classique d’une disparition et d’une séquestration – avec un kidnappeur sadique et qui joue les consolateurs.
S’il y a des idées intéressantes comme celle d’un kidnappeur qui se cache derrière une tête de lapin, le film part dans trop de directions pour être prenant de bout en bout. Entre l’image du privé blasé et en bout de rouleau, amoureux d’une prostituée au grand cœur façon Sin City, et l’enquête démoniaque façon Neuvième porte, le scénario oscille entre plusieurs genres et, comme l’opus dure plus de deux heures, le spectateur peut alors trouver le temps long.

