Cinéma
DREAM HORSE, de Euros Lyn – 1h42 Avec Toni Collette, Damian Lewis

– Sortie : mercredi 4 août 2021 –
Mon avis : 3 sur 5
Le pitch ?
L’histoire vraie de Jon Vokes, une galloise qui pour s’affranchir de son quotidien morose fonde un syndicat ouvrier pour entraîner un cheval de course. Avec peu d’expérience mais beaucoup de passion, Jan redonne la flamme à sa communauté.
Ce qui touche dans ce film ?
L’histoire pourrait sembler indispensable si… elle n’était pas tirée d’un fait réel. Et la vraie Jan Vokes, serveuse et caissière vivant dans un quartier ouvrier avec son mari accro à la télévision, a bien donné un nouvel élan à sa vie en achetant pour une bouchée de pain une jument qui donnera vie à Dream Alliance, en 2001, qui fut ainsi nommé car elle avait… vingt-trois propriétaires, tous issus du milieu ouvrier. Aujourd’hui, Jan Vokes rêve d’élever un nouveau champion et, comme le souligne le réalisateur, elle envoie au public ce message : « Qu’importe où la vie nous a menés, il est toujours possible de poursuivre son rêve. Il faut persévérer, il n’y a pas d’échec, seulement des leçons. » Pour raconter cette histoire à peine croyable, Euros Lyn -lui-même gallois- a choisi de coller à l’histoire réelle en tournant pendant vingt-huit jours à Blaenavon au Pays de Galles, en montrant une communauté qui a pris de plein fouet dans son existence le crise de l’industrie du charbon et son lot de licenciement. Une communauté qui continue de tisser les liens fraternels dans le pub où les rêves d’un avenir meilleur sont bercés par les pintes de bière. Euros Lyn souligne : « Il était important pour moi d’être authentique, de montrer ce que nous sommes en tant que Gallois, quelles sont nos peurs etc… En tant que réalisateur, je tiens à ce que ma voix, des petits bouts de moi, transparaissent à travers l’écran. »
