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Crise sanitaire oblige, Alexandre Astier aura attendu douze ans après la fin de la série lancée sur M6 pour sortir : Kaamelott – Premier volet sort enfin sur grand écran. La destination naturelle de cette relecture humoristique du grand mythe chevaleresque ?
Alexandre Astier est un artiste patient et têtu. Sa proverbiale exigence a payé et le film bénéficie d’une sortie au cœur de l’été, traditionnellement propice aux comédies familiales. Ce qui a encore laisse le temps au réalisateur de tricoter et retricoter son opus. Le pitch ? Le tyrannique Lancelot-du-Lac et ses mercenaires saxons font régner la terreur sur le royaume de Logres. Les Dieux, insultés par cette cruelle dictature, provoquent le retour d’Arthur Pendragon et l’avènement de la résistance. Arthur parviendra-t-il à fédérer les clans rebelles, renverser son rival, reprendre Kaamelott et restaurer la paix sur l’île de Bretagne ?
Les dix ans d’absence n’ont pas été une gêne pour Alexandre Astier : « Il y a déjà un avantage à cet arrêt : la série se termine sur un mec lui-même à l’arrêt, plus du tout concerné par ce qui se passe dans une Bretagne sur laquelle il n’a plus aucun impact, et qui erre à Rome comme un clochard. Le royaume de Logres, aux prises avec ses anciens camarades, est devenu un état dictatorial mené par un taré, dans un bain de collaboration et de résistance. Du point de vue d’Arthur, comme ça ne le concerne plus, ça aurait pu durer vingt ou trente ans. Dire « je pars ; non, je déconne, en fait je reviens », ça ne peut pas marcher ! Il faut justement que celui qui ne voudrait pas revenir soit obligé de revenir sur une seule patte »



