Par une mise en scène qui se joue du contraste entre l’ombre et la lumière, celle du ciel méditerranéen qui vire parfois au blanc écrasant, le cinéaste filme de manière à offrir un échappatoire visuel à cette misère quotidienne. Se jouant des codes religieux, le film offre quelques moments inattendus comme la découverte de la Vierge dans la décharge. Au demeurant, son titre est une claire référence au sacrifice du corps du Christ au cœur de la religion catholique. Et, in fine, ces migrants apparaissent comme des objets que la société rejettent avec une terrible régularité, nourrissant des discours politiques qui font souvent froid dans le dos.
