S’il fut une année particulière pour le cinéma, c’est bien celle qui vient de s’écouler. Et ce n’est pas malheureusement, pas fini. Les 4292 membres de l’Académie ont dû choisir parmi 125 films qui, malgré tout, sont sortis. 54,9% des membres auraient voté. Zoom sur le palmarès au fil de cette soirée en petit comité en direct de l’Olympia et diffusée sur Canal +. Retour sur le sacre de Albert Dupontel au fil de la cérémonie.
On attend donc Marina Foïs qui succède à Florence Foresti dans la tenue de maîtresse de cérémonie. Et c’est Roschy Zem qui est le président de la 46ème soirée des César. C’est le dernier lauréat en date du César du meilleur acteur pour son rôle dans Roubaix, une lumière, de Arnaud Desplechin.
Devrait se succéder sur scène Isabelle Hupppert, Jeanne Balibard, Valérie Lemercier, Louis Garrel, Fanny Ardant, Vincent Dedienne, Nathalie Baye, Chiara Mastroianni ou encore Virginie Efira.
20H05 : « Elle est chiante Foresti, elle laisse traîner les cacas de son chien« , a lancé Marina Foïs en guise d’ouverture avant de se lancer dans une diatribe pour défendre la culture confinée et se railler de la ministre de la Culture, présente à l’Olympia, pour la recette de ses pâtes… « On va se célébrer avant de vous retrouver » a-t-elle poursuivi.
21h18 : Bel intermède de Catherine Ringer avec Je reviens te chercher, de Gilbert Bécaud. Inattendu !

21h21 : Roschy Zem affiche son bonheur d’être là après une cérémonie de l’année dernière où l’on s’était « quitté un peu fâché. » A ses yeux, il fallait maintenir cette cérémonie pour célébrer « notre art et nos équipes ».
21h26 : Quand Jean-Louis Trintignant parle, on ne peut que l’écouter et être ému quand il dit du Brassens, non sans humour.
César du meilleur espoir féminin : Fathia Youssouf, 14 ans, dans Mignonnes.
César du meilleur espoir masculin : Jean-Pascal Zadi pour Tout simplement noir.
21h40 : César du meilleur premier film. Deux, de Filippo Meneghetti
22h08 : César du meilleur film d’animation pour le court métrage : Agnès Facon pour L’Heure de l’ours.
22h15 : Après un message politique pour saluer les occupations des salles et défendre une profession en péril.
César du meilleur film d’animation de long métrage. Josep, de Aurel.
22h20 : César spécial, décerné par Laurent Lafitte à la bande du Splendid.

22h37 : César du meilleur film documentaire. Adolescentes, de Sébastien Lifshitz. Un très beau documentaire sur la jeunesse.
« C’est dur d’avoir 20 ans aujourd’hui et la jeunesse, elle trinque » a dit le cinéaste.
César de la meilleure photo : Alexis Kavyrchine, pour Adieu les cons.
22h51 : L‘heure des hommages à tous les disparus de l’année : de Juliette Gréco à Jean-Pierre Bacri en passant par Guy Bedos, Claude Bolling, Didier Bezace, Robert Hossein ou encore Michel Lonsdale. Une si longue absence qui commence…
Benjamin Biolay signe une belle interprétation de Que reste-t-il de nos amours ?, de Charles Trenet, en hommage à ces grands anciens.
César du meilleur son : Yolande Decarsin, Clément Laforce… pour Adolescentes.
César du meilleur costume : Madeline Fontaine pour La Bonne Épouse.
Juste avant un hommage fort à Jean-Claude Carrière et Jean-Lou Dabadie.
23h10 : César du meilleur scénario original : Albert Dupontel pour Adieu les cons. Décidément un quatrième César pour le cinéaste. C’est son année !
César de la meilleure adaptation : Stéphane Demoustiers pour La Fille au bracelet. « On a besoin d’une volonté politique forte pour que le cinéma continue à grandir. »
23h27 : César de la meilleure musique. Rone pour La nuit venue.
L’occasion d’un hommage incontournable à Ennio Morricone avec, à la baguette, Benjamin Biolay.
« Claude Brasseur a dit un jour : « Mon père est mort, je ne sais pas, je l’ai vu l’autre soir à la télévision » : Marina Foïs.
César du meilleur acteur dans un second rôle : Nicolas Marié, pour Adieu les cons.

César du meilleur montage : Tina Baz pour Adolescentes.
23h49 : César de la meilleure actrice dans un second rôle : Émilie Dequenne pour Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait.
23h56 : César du meilleur film étranger, décerné par Vincent Dedienne qui a dégainé une citation de… Hitler, histoire de faire souffler un air d’humour très noir.
Drunk, de Thomas Vinterberg
En souvenir de Jean-Pierre Bacri : un César d’honneur

César du meilleur acteur, décerné par Fanny Ardant : Sami Bouajila dans Un fils.
0h16 : César de la meilleure actrice décerné à Laure Calamy dans Antoinette dans les Cévennes. Elle en a profité pour remercier son « ami, Pôle emploi »
0h25– César du meilleur réalisateur :
Albert Dupontel pour Adieu les cons. Sixième César de la soirée et un deuxième César dans la catégorie.
César du meilleur film :
Albert Dupontel pour Adieu les cons 
