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Huit ans après le polar mexicain Miss Bala, Catherine Hardwicke a signé en 2019 son remake. Une version efficace avec ce récit de vengeance sur fond de violence des narcotrafiquants.

Diffusion sur Canal +, mercredi 24 février, 21h10

Miss Bala, c’est l’histoire d’un terrible engrenage. Le pitch ? Après la disparition de son amie à Tijuana, Gloria Meyer se retrouve au centre d’un jeu dangereux joué par la CIA, la DEA et un chef de gang. 

Avec ce remake, Catherine Hardwicke opte pour une histoire qui ressemble à l’original à quelques détails près mais, là, on a le sentiment de voir un opus taillé pour Hollywood signé par la cinéaste qui a réalisé le premier volet de la saga Twilight. Elle y glisse ainsihabilement une évocation du syndrome de Stockholm en montrant comment Glorie connaît une tension sexuelle avec le baron de la drogue, beau gosse charmeur, même si le respect dont il fait montre à son endroit peut sembler invraisemblable, tant la violence brutale semble régir les relations dans le gang.

Mise en scène efficace, jeu impeccable de Gina Rodriguez qui parvient à suggérer la terreur tout en restant calme : ce Miss Bala est un divertissement solide où le thème de la vengeance ménage un certain nombre de scènes d’action des plus efficaces. Avec un suspense bien menée comme dans la séquence où Gloria parvient à se débarrasser de la puce espion qui va provoquer in fine un meurtre sordide.

Un film digne de Hollywood avec le décor du Mexique, toujours typique, pour cadre des aventures vécues par Gina.