EMMANUEL MOURET REMARQUÉ

Sous la forme d’une émission diffusée en clair  sur Canal+, le mardi 19 janvier, la 26e Cérémonie des lumières de la presse internationale a pu se tenir  malgré tout. Le palmarès éclaire d’une façon particulière la production d’une singulière année pour le cinéma. Zoom sur le palmarès.

Portant la griffe de la presse internationale, cette cérémonie n’est pas anodine et Léa Drucker et Alex Lutz sont intervenus pour rappeler l’importance de ladite presse dans la défense du cinéma français. Le palmarès s’est montré à la hauteur. Petite sélection :

Lumière du meilleur film : Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait d’Emmanuel Mouret, de subtiles variations sur les sentiments amoureux.

 

Lumière de la mise en scène : Maïwenn pour ADN

Lumière du scénario :  Stéphane Demoustier pour La Fille au bracelet.

Trois films font un doublé : Deux de Filippo Meneghetti avec un Lumière pour les actrices Martine Chevallier et Barbara Sukowa et le Lumière du premier film ; Aurel remporte le Lumière du film d’animation pour Josep et Sílvia Pérez Cruz celui de la musique ; Été 85 de François Ozon remporte le Lumière de la révélation masculine pour Félix Lefebvre et Benjamin Voisin ainsi que celui de l’image pour Hichame Alaouié.

A signaler pour finir le Lumière du meilleur acteur qui revient  à Sami Bouajila pour Un fils de Mehdi M. Barsaoui ;  celui de la révélation féminine est attribué à Noée Abita pour son rôle dans Slalom de Charlène Favier. Enfin le Lumière du documentaire a été remis à  David Dufresne pour Un pays qui se tient sage, un documentaire passionnant sur la crise des gilets jaunes et la répression policière.

Une cérémonie particulière comme le fut l’année cinématographique. Il faut espérer que ce ne sera plus le cas en 2022…

 

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