SORTIE VOD

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MA BELLE FAMILLE, NOËL ET MOI, de Clea Duvall – 1h42

Avec Kristen Stewart, Mackenzie Davis, Mary Steenburgen

Sortie sur la plupart des plateformes : mercredi 21 décembre 2020

Mon avis : 3 sur 5

Le pitch ?

Une jeune femme souhaite demander sa petite amie en mariage lors du repas de Noël, mais ses plans sont chamboulés lorsqu’elle découvre que sa partenaire n’a pas fait son coming-out auprès de ses parents conservateurs.

Et alors ?

Plus connue comme actrice – on a pu la voir dans des séries comme Handmaid’s Tale : la servante écarlate ou encore American Horror Story- Clea DuVall a choisi pour son premier passage derrière la caméra de signer une  romcom qui a des airs de déjà-vu. De fait, c’est l’histoire d’une jeune femme qui n’a jamais avoué son homosexualité à sa famille riche et conservatrice, avec un père qui vise l’élection de maire. Et c’est pas sa dimension sociale et humaine que cette comédie prend le large.

Car, le vrai personnage central du film, c’est Abby la jeune femme campée par Kristen Stewart et qui découvre, en débarquant dans ladite famille, que Harper n’a pas fait son coming-out et qu’elle va devoir composer avec les apparences… Ce qui n’est pas de la tarte quand on prise guère les simagrées.

Alors si la mise en scène reste sage, malgré quelques coups d’accélérateur quand la crise finit par exploser  car, derrière l’harmonie de façade, le clan cache d’autres fêlures, cette comédie joue une partition un brin singulière. Rien que la mère, campée avec fougue par Mary Steenburgen, toujours branchée sur sa tablette, est une caricature à elle toute seule… Un exemple parmi tant d’autres.

La partie la plus subtile du film repose sur la manière de voir cette fiesta familiale de Noël à travers le regard de Abby, de ses émotions. Campant cette jeune femme qui est soudain plongée dans un monde dont elle ignore les codes, Kristen Stewart  est parfaite et joue avec subtilité sans en faire des tonnes.

Et cultivant le doute jusqu’au terme de l’intrigue , le film – qui ne se termine pas mal, Noël oblige –   est une variation plutôt subtile sur les relations familiales, l’homosexualité et les névroses du paraître. Un bel hymne à la tolérance. Et sans se départir du sourire…