Mon Premier Festival souffle sa seizième bougie avec plus de 100 films proposés dans douze salles parisiennes du 21 au 27 octobre. Son but ? Une invitation à explorer « un autre monde ».
C’est Bérénice Bejo qui est la marraine de Mon Premier Festival. Elle dit son amour du
cinéma qui remonte à son enfance : « On ne regardait pas la télé, mais la collection de films que mon père enregistrait sur son magnétoscope. Il devait avoir trois mille cassettes vidéo ! Mon père nous les faisait choisir et on se réunissait en famille pour les regarder tous les samedis soir. C’était un vrai moment de partage, personne n’était isolé sur une tablette !”
Au programme de cette édition, quatre films de ou avec Joann Sfar qui est l’invité d’honneur de l’édition 2020; un focus sur le cinéma coréen et des films autour du sport. Un choix qui s’impose à quatre ans des jeux Olympiques de Paris de 2024 avec des films comme Fight Girl, de Johan Timmers ou Astérix aux jeux Olympiques,de Thomas Langmann et Frédéric Foestier. Et des séances à un prix très attractif : 4 euros.
C’est le film Mystère, de Denis Imbert qui ouvrira le bal avant sa sortie nationale le 16 décembre prochain. L’histoire ? Stéphane décide d’emménager dans les belles montagnes du Cantal afin de renouer avec sa fille de 8 ans, Victoria, mutique depuis la disparition de sa maman. Lors d’une promenade en forêt, un berger confie à Victoria un chiot nommé « Mystère » qui va petit-à-petit lui redonner goût à la vie
La clôture se fera en musique au Cinéma des cinéastes avec le ciné-concert Eugenio, un spectacle (ci-contre) avec Jennifer Rival et le multi-instrumentiste Nicolas Méheust d’après le
film d’animation de Jean-Jacques Prunès. Adapté de l’album de Lorenzo Mattotti et Marianne Cockenpot, ce film évoque dans une poésie de rythmes, de formes et de couleurs, l’univers forain
Évoquant ses films coups de cœur, Bérénice Bejo donne un tiercé personnel : « E.T., l’extra-terrestre; The Host » et « Les Temps modernes ». Et de conclure sur l’éternel Chaplin : « C’est fou comme ce film n’a pas vieilli, j’adore voir ma fille marcher comme Charlot, c’est touchant, intelligent, poétique. »
En plein climat de couvre-feu, si dur pour le cinéma, le Festival aura plus que jamais une fonction utile : réunir un public des plus larges autour du grand écran. Il faut signaler encore un partenariat avec l’association Rêve de cinéma pour que les enfants hospitalisés puissent profiter des films du Festival.
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